
Vœux de fin d’année: tradition ou modernité?


Comme chaque année, les Fêtes de fin d’année sont accompagnées par leur cortège de cartes de vœux. Une coutume d’origine anglaise, qui a vu le jour à la moitié du XIXe siècle. Avec l’avènement d’Internet et des réseaux sociaux, la tentation de les souhaiter par voie numérique est grande: plus écologiques, plus personnalisables, moins chères, les e-cartes ont tout pour plaire. Mais ouvrir un message sur son téléphone ou son ordinateur n’a pas le même charme — ni le même impact — que de décacheter une enveloppe.
Auteur de Brève sociologie des vœux, Stéphane Haefliger, psychosociologue chez Vicario Consulting à Lausanne, analyse nos habitudes en la matière depuis près d’un quart de siècle. Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas de révolution notable à relever. «La carte de vœux traditionnelle, dans sa version personnalisée et raffinée, reste un dispositif de communication dont la puissance...
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