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Noël Fêtes voeux Nouvel-An fin d'année
Episode 2 / 14

Pourquoi la dinde finit toujours par l’emporter?

Dans certaines familles, les bisques de homard et autres chapons farcis ne sont plus des plats souhaités sur la table du Réveillon de Noël. Nouveau rapport à l’alimentation des jeunes générations oblige. Mais avoir une conscience écologiste, animaliste ou féministe mérite-t-il de remettre en question des traditions et des transmissions culinaires, si importantes dans la cohésion des générations?
Dinde Noël histoire tradition résistance
La tradition de la dinde de Noël va-t-elle survivre à l'évolution des modes culinaires et sociales?  © iStock

Cette année, Liliane et Jean-Pierre ne savent pas ce qu’ils mangeront à Noël. C’est leur petite-fille, Elsa, une jeune trentenaire qui vient de prendre les clés d’un petit appartement à Moudon (VD), qui a décidé d’organiser le réveillon. «Son initiative nous fait très plaisir, même si on devine qu’elle ne perpétuera pas notre tradition familiale: étant végane, elle va remplacer l’habituel coq au vin par un plat de son invention. C’est-à-dire sans aucun produit d’origine animale: ni viande, ni lait, ni œuf, ni miel. Est-ce que cela ressemblera encore à un repas de Fête?» s’interrogent les deux octogénaires, qui se promettent de gober quelques huîtres avant d’aller chez elle, histoire de rester fidèles à leurs saveurs de Fête. Car ils ne se voient pas débarquer avec leur bourriche sous le bras et prendre le risque de froisser la sensibilité d’Elsa. «L’an dernier, la seule vision du foie gras sur la...

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