Faire le deuil de son animal de compagnie

Nous les aimons souvent comme des amis, voire comme des enfants. Leur départ s’apparente donc à un coup de poignard en plein cœur. Car, à longueur d’année, nos animaux de compagnie — chiens et chats en tête — sont les témoins privilégiés de nos vicissitudes, nos confidents. A leur mort, on se retrouve face à un vide abyssal. Selon la vétérinaire neuchâteloise Marina von Allmen, auteure de Quand l’animal s’en va. Gérer la perte de son animal de compagnie, aux Editions Jouvence, il est impératif de prendre le temps de faire son deuil. «Il faut accueillir la vague de chagrin quand elle se manifeste, sans tenter de remettre ce moment à demain, insiste-t-elle, rappelant que c’est aussi valable pour une tortue, un canari ou un lapin, avec lesquels on peut avoir une relation très intense. «Dans un premier temps, je conseille aux maîtres d’en parler avec des proches compréhensifs.»

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