Sara Oswald: la mort et moi
- Votre première rencontre marquante avec la mort?
- Une amie d’école a perdu sa mère quand j’avais 10 ans. Aux obsèques, j’ai découvert le rituel catholique. Ma famille était non croyante: dans le village proche de Fribourg où j’ai grandi, mes parents ont été les premiers à retirer leurs enfants du cours de catéchisme. Ce jour-là, j’ai été très impressionnée par l’odeur d’encens, les chants, tout ce décorum grandiloquent. Je me suis sentie toute petite, ignorante des codes et pas vraiment bienvenue. J’ai revécu ça à chaque enterrement à Fribourg.
- Les rituels funéraires, c’est censé rassembler les vivants…
- Notez que le sentiment d’exclusion était peut-être dans ma tête! En tout cas, il y a quelques années, je me suis réconciliée avec les rituels religieux en découvrant les «Noël à Saint-François» à Lausanne. En entrant dans l’église, j’ai entendu le pasteur Ramelet s’adresser aux personnes non croyantes et...
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