publicité
Société

Massimo Lorenzi: la mort et moi

Anna Lietti, Journaliste - dim. 01/01/2023 - 00:00
Fils de modestes immigrés italiens à Genève, le journaliste de 61 ans a étudié l’histoire avant d’entamer une carrière remarquée à la RTS. Actuellement chef des Sports, il a notamment présenté le TJ soir et coproduit le magazine culturel Viva.  
Et après? Massimo Lorenzi Mort et moi RTS Sports
Portrait du rédacteur en chef des Sports à la RTS, Massimo Lorenzi.  © Nicolas Zentner

- Comment la mort est-elle entrée dans votre vie?
- Massimo Lorenzi: mon souvenir le plus frappant remonte à l’âge de 10-12 ans. Nous étions en vacances en Italie lorsqu’un grand-oncle très proche est mort. Nous sommes allés à la veillée chez lui et, là, mes parents, croyant bien faire, m’ont emmené dans sa chambre. Le spectacle m’a choqué, j’ai eu une forme d’attaque de panique, il a fallu m’emmener… Ça m’a longtemps marqué. 

- Il ne faut pas montrer les morts aux enfants, alors? 
- Je ne sais pas, je n’ai pas de conseils à donner. Je suppose que ça dépend des cas. Avant cet épisode, j’avais vu le frère de ma mère mort. J’avais 7 ans et ça ne m’avait pas impressionné. Peut-être parce qu’il y avait une vitre sur le cercueil? Quand mon père est décédé, j’ai emmené mon fils aîné le voir, il avait 5-6 ans...

publicité

La suite est réservée à nos abonné·e·s

Découvrez nos offres d’abonnement

En lecture
Massimo Lorenzi: la mort et moi
publicité