Massimo Lorenzi: la mort et moi
- Comment la mort est-elle entrée dans votre vie?
- Massimo Lorenzi: mon souvenir le plus frappant remonte à l’âge de 10-12 ans. Nous étions en vacances en Italie lorsqu’un grand-oncle très proche est mort. Nous sommes allés à la veillée chez lui et, là, mes parents, croyant bien faire, m’ont emmené dans sa chambre. Le spectacle m’a choqué, j’ai eu une forme d’attaque de panique, il a fallu m’emmener… Ça m’a longtemps marqué.
- Il ne faut pas montrer les morts aux enfants, alors?
- Je ne sais pas, je n’ai pas de conseils à donner. Je suppose que ça dépend des cas. Avant cet épisode, j’avais vu le frère de ma mère mort. J’avais 7 ans et ça ne m’avait pas impressionné. Peut-être parce qu’il y avait une vitre sur le cercueil? Quand mon père est décédé, j’ai emmené mon fils aîné le voir, il avait 5-6 ans...
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