À 70 ans, Martine est toujours un phénomène d'édition
Même son prénom semble sortir d’une autre époque. Pourtant, en 1954, année de sa naissance, il était le deuxième préféré des Français, avant de monter sur la plus haute marche du podium lors de l’exercice suivant, devançant Marie, Chantal et Françoise. Bref, en ces temps-là, Martine était à la page, et plutôt deux fois qu’une, même si dans un premier temps il avait été envisagé de l’appeler Claudine. À la page donc, et politiquement, correcte comme on le verra par la suite. Reste que cet esprit bon enfant, style La petite maison dans la prairie, plaît toujours.
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Chaque année, il se vend encore entre 400'000 et 500'000 exemplaires des aventures de Martine, excusez du peu. Comment expliquer ce succès sur la durée? «Il y a plusieurs raisons, à commencer par un phénomène d’identification. L’héroïne vit dans un quotidien semblable à celui des jeunes lecteurs, sans fées ni dragons», assure Laurence Boudard, qui vient de consacrer un livre enthousiaste à ce phénomène de l’édition: Martine, l’éternelle jeunesse d’une icône. Une parution anniversaire qui s’accompagne d’ailleurs de la sortie d’un tout nouvel album de l’héroïne de la jeunesse, Martine à Paris.
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