Le pourboire fait les frais du paiement par carte

Avec un verre de rouge et un espresso, l’addition du plat du jour se monte à 31 fr. 80. Au temps où le cash était roi, une thune ou deux pièces de 2 francs auraient rejoint sur la table les billets de dix et de vingt. Avec une forte probabilité de voir la monnaie finir dans la poche de la serveuse ou du serveur. Un temps révolu? «Avec le paiement par carte, bon nombre de personnes renoncent à laisser un pourboire, constate Mauro Moretto, coresponsable du secteur tertiaire du syndicat Unia. C’est d’autant plus fâcheux quand la bonne-main s’avère nécessaire pour compenser un bas salaire.»
Un phénomène accentué par la crise du covid qui a vu le paiement en liquide s’effondrer au profit des transactions numériques. Une révolution lourde de conséquences sur le pourboire, comme le constatait, en juillet dernier, le président de GastroSuisse et restaurateur Massimo Suter dans l’émission...
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