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Culture

L’ours, un coupable trop facile?

- mar. 17/05/2022 - 00:00
Pour son deuxième roman, Dario Correnti envoie son sympathique duo de journalistes dans les Grisons où les accidents mortels se succèdent. Et tous concernent des membres de la haute société milanaise. 
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© Istock

La force d’un journaliste de fait divers, c’est d’avoir le nez creux, de sentir l’embrouille là où personne ne la suspecte. C’est le cas de la jeune reporter Ilaria Piatti. Avec son vieux complice, le routinier et épicurien Marco Besana, elle se rend dans les Grisons où un ours aurait tué un industriel milanais. Très prisée par la bonne société lombarde, cette région semble toutefois cacher de sombres secrets. Rapidement, notre duo s’aperçoit que les morts suspectes sont plus nombreuses qu’on ne l’imaginait. Curieusement, toutes les victimes auraient pu avoir été empoisonnées. Mais à chaque fois, avec un produit différent. Un tueur en série s’inspirant d’une célèbre criminelle du XVIIIe sévit-il dans la contrée ?

Pour son deuxième roman, Dario Correnti – pseudonyme derrière lequel se cachent deux auteurs –  ne change pas de recette. Des chapitres extrêmement courts, deux à trois pages généralement, une intrigue charpentée et un dénouement surprenant, sans oublier...

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