La détresse des pêcheurs sénégalais en film

Imaginez un paysan suisse qui ne pourrait pas manger ne serait-ce qu’une infime part de ses légumes pour des raisons économiques! Impossible, me direz-vous. Pourtant, c’est bien ce qui arrive à de nombreux pêcheurs, au Sénégal, contraints de vendre toutes leurs captures pour survivre. L’indigence dans cet Etat de l’Afrique de l’Ouest, peuplé de 18 millions de personnes, n’est pas une vue de l’esprit. «Oui, 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté», relève le réalisateur Marc Temmerman dont le film sera présenté dans le cadre d’Exploration du monde. Amoureux du pays — il le dit — le cinéaste a suivi la côte du Nord au Sud, d’abord pour évoquer la fameuse hospitalité de cette population, connue sous le nom de la Téranga. Pour autant, il n’élude pas les difficultés économiques auxquelles sont confrontés, notamment, les pêcheurs sénégalais qui représentent 15% de la population active.
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