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Culture

«Burckhardt, my name is Jean-Louis Burckhardt»

Jean-Marc Rapaz, Journaliste - ven. 01/03/2024 - 14:04
Espion pour le compte de l’Angleterre au début du XIXe siècle, cet aventurier a découvert la cité de Pétra, en Jordanie, avant de mourir au Caire. Très loin de sa commune de naissance: Lausanne. Une BD retrace son parcours.
Jean-Louis Burckhardt espion archéologie biographie cité de Petra
Pour se fondre dans la population, l'espion a appris l'arabe et s'est converti à l'islam. © DR

L’homme aimait brouiller les pistes. Suivant ses interlocuteurs, il se présentait sous l’identité de Burckhardt John Lewis ou Johann Ludwig, voire Jean-Louis. Mais c’est bel et bien sous le nom de Cheikh Ibrahim qu’il entrera dans l’histoire de l’Orient. Caméléon donc, mais pour de «bonnes» raisons. Si le gaillard est bien issu d’une famille bâloise, il est né à Lausanne en 1784. Après des études à Göttingen et Leipzig, il se rendra en Angleterre, où il finira par être engagé par l’African Association, dont le but est de prendre de vitesse la France dans la course aux richesses supposées de l’Afrique. En clair, il jouera l’espion pour le compte de Sa Majesté. Là s’arrête toutefois la comparaison avec James Bond. Pour explorer ces terres d’Orient où l’homme blanc n’est pas le bienvenu, il doit se fondre dans la populace locale, surtout ne pas attirer l’attention.

Une tâche dont il s’acquittera...

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