Ariane Ascaride: «On m’a souvent traitée de grande gueule!»
On avait dit 16h dans le hall du théâtre La Scala à Paris. Et à 16 heures, la voilà, petite silhouette en noir et blanc, qui surgit de derrière une porte dérobée. «Suivez-moi dans ma grotte», invite-t-elle en descendant le sombre escalier qui conduit à sa loge. L’accueil est chaleureux. Méditerranéen, préciserait-elle, en Marseillaise fière de ses racines.
Sourire, poignée de main, disponibilité. Celle qui s’apprête à enchaîner deux représentations à la suite d’un spectacle d’une heure vingt sur Gisèle Halimi (la célèbre avocate qui a œuvré pour la légalisation de l’avortement en France) ne s’économisera pas durant tout le temps de l’échange. Ariane Ascaride, bientôt 70 ans, se révèle passionnée des mots, agile dans le débat et virtuose des associations d’idées. Ses traversées de Marseille à pied avec sa grand-mère, «parce que le bus était trop cher», se mêlent à une traversée de sa filmographie, de Marius et...
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