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Opinion

L’éternel désir

- mar. 01/01/2019 - 00:00
L’éternel désir
© iStock

« Les chênes tombent, mais avant ça c’est le tour des dents, des ambitions, des rêves, des cheveux, des sourcils, des désirs, voilà ce que je méditais en quittant la chambre 112 », écrit Daniel Maggetti dans son roman Chambre 112. Une lente descente aux enfers me direz-vous, alors empruntons ce chemin ensemble, afin d’aller visiter ces fameux bas-fonds.
D’abord les dents, et lorsque le bébé fait ses premières incisives, les parents souffrent… ils sont là impuissants à frotter les gencives de leurs bambins avec de la guimauve, à embrasser les joues rouges et sèches du futur carnivore. Il ne pense pas, le bébé, qu’un jour, ce qui l’a fait tant souffrir s’en ira sans crier gare, et que s’il vit assez longtemps, le futur lui rendra sa bouche des débuts, comme une boucle qui se referme.
Après les dents, c’est au tour des ambitions de se carapater, et c’est...

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