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Opinion

L’âgisme, comme le racisme

- ven. 01/06/2018 - 00:00
L'édito de Blaise Willa, rédacteur en chef, sur la nécessité d'abolir l'âgisme, ce "Cumul de stéréotypes et de préjugés injustes, discriminatoires, insupportables".
Edito Blaise Willa
© Wollodja Jentsch

L’âgisme ? C’est parler plus fort à une personne âgée en supposant qu’elle doit nécessairement mal entendre ; c’est s’exclamer : « Oh ! comme elle est chou » en voyant une dame âgée embrasser son mari ; c’est penser que tous les vieux sont vulnérables et dépendants ; qu’ils sont technophobes, sourds ou inutiles ; c’est penser, a contrario, qu’ils sont tous sages, généreux et disponibles ; c’est considérer les rides et les cheveux gris comme repoussants; c’est s’adresser aux personnes âgées en disant : « Ma p’tite madame ou mon p’tit monsieur » ; c’est sur- ou sous-médiquer les malades en raison de leur âge ; c’est, dans le milieu professionnel, exclure les travailleurs de plus de 50 ans des formations en nouvelles technologies ; tiens, c’est même, en politique, rendre la retraite obligatoire à un certain âge !

 

Le terme « âgisme » a été utilisé pour la première fois en 1969, dans un article paru dans la revue The Gerontologist. Au même titre que...

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