«La radio et la télévision à la papa, c’est terminé!», lançait il y a quelques semaines sur l’écran de Mise au point Nicolas Jutzet, le jeune responsable de la campagne «No Billag» en Suisse romande. Ce jour-là, du haut de ses 22 ans, l’étudiant en économie et en management a commis deux erreurs: s’aliéner les seniors de Suisse romande en moquant ouvertement leur amour de la télé à la papa, et leur promettre que l’ère «No Billag» soumise aux seules forces du marché serait bien meilleure que la leur.
Cette initiative — qui veut, pour mémoire, balayer tout financement obligatoire du service public et par là même, liquider la SSR, 21 radios locales privées et 13 télévisions régionales — met en péril le principe même de notre fonctionnement démocratique. Oui, c’est grâce à la redevance...
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