«On ne parlait pas de ces choses-là»
Le plaisir féminin encore et toujours un tabou? Mystérieux, il est resté dans l’ombre pendant très longtemps. Autrefois, on ne parlait pas de ces «choses-là», comme si elles étaient sales ou indécentes. A l’adolescence, on ne nous expliquait quasiment rien sur notre corps qui se transformait; tout juste nous disait-on que les saignements menstruels étaient normaux pour une fille et qu’il fallait s’y faire. On ne nous parlait pas de contraception — les filles qui tombaient enceintes étaient traitées de filles-mères et regardées avec pitié, parfois même avec mépris — et on n’évoquait jamais le plaisir féminin.
Silence radio sur toutes les questions ayant trait au sexe. Ce ne sont pas les scènes d’amour au cinéma qui aidaient à mieux comprendre la sexualité des femmes, condamnées à un rôle passif et soumis. Bien des femmes restaient sur le carreau, feignant...
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