Prestations complémentaires: parlez-en!
Ils renoncent aux soins dentaires, éprouvent de la honte à aller chez le médecin, ne s’offrent plus même un café et finissent par se couper du monde. Voici, caricaturalement dit, le portrait type des seniors sans-le-sou — le plus souvent des femmes — qui pourraient recevoir des prestations complémentaires pour vivre mieux, mais qui, hélas, ne le font pas.
Les résultats de l’étude de la Haute Ecole de Zurich et de l’Université de Genève sont sans appel: ce que l’on nomme le «non-recours aux prestations complémentaires (PC)» concernerait, aujourd’hui, plus de 15% des personnes âgées de 65 et plus en Suisse. Soit, sur 10 personnes, une à deux qui serait incapable de subvenir à ses besoins vitaux alors que des ressources publiques existent. L’étude, qui a fait l’objet d’un communiqué de Pro Senectute il y a quelques semaines, n’a agité le landerneau qu’une poignée d’heures: le lendemain déjà, l’actualité financière...
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