« La mort, c’est la perspective d’une grasse matinée illimitée »
Soir d’automne dans un café proche de Radio France à Paris. André Manoukian surgit de la rue obscure, son vélo pliant à la main, une doudoune bien chaude sur les épaules et une barbe de trois jours qui lui donne un air sauvage. Enfin, vite fait, l’air sauvage! Il suffit de croiser son regard de miel pour comprendre qu’il n’est pas un homme sombre. Tous les lustres semblent allumés à l’intérieur de lui. L’ex-juré de La Nouvelle Star sort de France Inter où il tient une chronique musicale dans l’émission de Charline Vanhoenacker et s’apprête à rentrer chez lui, dans son pied-à-terre parisien (son camp de base se trouve à Chamonix) en longeant la Seine à vélo. « Si mes mains de pianiste sont assurées en cas d’accident? Non! Il faudrait que j’y pense! » Une gorgée de bière, qu’il déguste avec gourmandise (un mot qui reviendra souvent dans notre échange), et le...
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