Venir à bout de l'incontinence urinaire
Elles ont peur de tousser ou d’éternuer, se rendent aux toilettes quinze fois par jour, renoncent à faire du sport et se résignent à porter des protections. Pour bien des femmes, les fuites urinaires sont un inconvénient vécu dans la plus grande discrétion. «En moyenne, les femmes attendent 7 ans avant de consulter pour incontinence», observe le Dr Nuno Grilo, médecin associé au Service d’urologie et responsable du Centre de neuro-urologie au CHUV. «C’est souvent accepté comme une fatalité, un processus normal lié au vieillissement. De nombreuses femmes pensent qu’il n’existe aucun traitement et s’en accommodent. Il n’est pas rare qu’une incontinence urinaire soit découverte chez des patientes hospitalisées qui n’avaient jamais parlé de ce problème à leur médecin de famille.» Pourtant le médecin généraliste est qualifié pour faire un premier bilan et prescrire un traitement peu invasif, comme des médicaments ou une physiothérapie; quitte à adresser ensuite sa patiente...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter