Un cachet, ça va, trois, bonjour les dégâts...
« J’ai mis plus de six mois à convaincre un patient qu’il pouvait prendre son traitement même s’il buvait une bière le soir», souligne Marie Schneider. Une anecdote que la cheffe adjointe du secteur recherche de la pharmacie de la Policlinique médicale universitaire (PMU) lausannoise range dans la catégorie des victoires. Ou plutôt d’un «accompagnement orienté» patient. Au contact de ces derniers, on apprend que la prise d’un médicament est tout sauf une chose anodine. Il y a ceux qui oublient, évidemment, mais aussi ceux qui modifient leur traitement en raison des effets indésirables et qui n’osent pas en parler à leur médecin. D’autres finissent par se perdre devant leur pharmacie en raison du trop grand nombre de comprimés à ingérer. Certains, mal informés du bien-fondé d’un traitement ou effrayés par des notices industrielles, finissent même par abandonner tout court. Globalement, on estime qu’un patient sur deux suit mal...
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