L’importance du dépistage du cancer du côlon
Mieux vaut prévenir que guérir. Si ce proverbe a été maintes fois entendu, il n’est pas pour autant suivi. Pour preuve le taux de participation au dépistage du cancer colorectal qui, malgré son remboursement par la caisse maladie en Suisse à partir de 50 ans (et jusqu’à 70 ans), n’est que de 20 à 25%. Il s’agit pourtant de la troisième cause de décès par cancer en Suisse et quelque 4300 nouveaux cas (un peu plus chez les hommes que chez les femmes) sont enregistrés chaque année. «S’il est nettement plus courant à partir de 50 ans, on constate une diminution des nouveaux cas dans cette tranche d’âge et une augmentation chez les moins de 50 ans, explique Philippe Mathys, gastroentérologue au Centre des maladies digestives Lausanne. Cela pourrait s’expliquer par un meilleur dépistage chez les premiers, ce qui permet d’enlever les polypes (NDLR, croissance anormale d’un tissu) avant qu’ils...
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