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Santé & Bien-être

Ces corps donnés à la science

Marlyse Tschui, Journaliste - mer. 01/11/2023 - 11:52
Chaque année, des centaines de Suisses lèguent leur corps à la science. Un acte utile pour la médecine et la recherche. En effet, les techniques d’imagerie ne remplaceront jamais les connaissances pratiques acquises grâce à la dissection. Explications.

Quand on est vivant et en bonne santé, il est difficile d’imaginer sa propre mort. Et encore plus difficile de penser que son cadavre pourrait servir de terrain de formation à des étudiants en médecine ou à des chirurgiens désireux de perfectionner leurs techniques. Pour certains, cette perspective est effrayante. D’autres estiment que l’enveloppe charnelle n’a plus aucune importance après le décès, un peu en écho aux paroles de Moïse citées dans la Bible: «Tu es né poussière et tu redeviendras poussière.»

Pourquoi des personnes décident-elles de donner leur corps à la science? Selon une étude réalisée en France, les principales motivations seraient pour moitié le désir «d’aider la science» ou «de remercier la médecine» et, pour moitié, la volonté «d’épargner aux proches le coût des obsèques». En Suisse, tous les frais liés à une telle démarche, depuis le transport du corps après le décès jusqu’à la remise des cendres...

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