Directives anticipées: parlons-en!

Comment voudrais-je être soigné, une fois à l’hôpital? A quel moment vais-je renoncer aux traitements? Serai-je seulement capable de le dire? A contrario, quand vais-je les exiger, ces traitements, moi qui tiens tant à dire adieu à chacun? Et puis comment pourrai-je être certain que l’hôpital et ses médecins, avec leur cortège de machines et d’algorithmes, ne me réaniment pas contre mon gré, moi qui suis prêt, je crois, à mourir?
De toutes ces questions, graves, existentielles et pourtant très pratiques, un médecin, Eric Masserey, en a fait un texte. Puis une pièce de théâtre, J’ai pas fini, présentée il y a quelques mois au Salon Planète Santé et appelée, on l’espère bien, à tourner dans toute la Suisse romande. De quoi parle-t-elle donc, cette pièce? D’un drôle de formulaire, inventé par l’Académie suisse des sciences médicales, nommé «directives anticipées». En gros, quatre pages aussi aimables qu’une déclaration...
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