Le goût, un ciment puissant entre les générations
À l’heure où l’on s’inquiète de l’intrusion de l’intelligence artificielle (IA) dans nos vies, le goût pourrait devenir un rempart humain contre la machine. Si, à travers des applications de reconnaissance visuelle et vocale, l’IA a réussi à intégrer la vue et l’ouïe, le goût lui donnera du mal. Beaucoup de mal. Les saveurs gustatives que l’on perçoit en mangeant relèvent d’un processus tellement complexe…
Le goût active trois rouages: l’olfaction (notre nez) nous permet de reconnaître s’il s’agit d’un arôme de fraise ou d’orange; la gustation, portée par la langue, permet de percevoir la saveur de l’aliment. Est-il sucré ou salé? Amer ou gras? Troisième rouage, le ganglion trigéminal, qui permet de déterminer si l’aliment est frais ou piquant, pétillant ou chaud… En clair: lorsqu’on mange un sorbet à la pomme, des molécules volatiles d’arôme de pomme stimulent les récepteurs olfactifs, des molécules stimulent les papilles gustatives du goût...
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