Et si on chassait le blues automnal en s'inventant de nouvelles saisons?

Au Japon, dit-on, il n’y a pas quatre, mais septante-deux saisons. L’ancien calendrier japonais découpait les quatre saisons principales en vingt-quatre périodes elles-mêmes séparées en septante-deux micros saisons, soit une nouvelle tous les cinq jours environ. En fonction des moments de l’année, elles saluent le retour des oies sauvages, des fleurs de cerisiers au printemps ou des feuilles d’érable en automne, les premières neiges, et une myriade d’autres petits événements liés à la nature, mais aussi aux festivals religieux, aux coutumes, aux traditions, etc. Chaque jour devient ainsi une péripétie relatée en grand titre dans les actualités télévisées et l’année s’écoule de manière continue, sans qu’aucune saison ne soit porteuse de mélancolie.
Vivre en harmonie avec la nature et en célébrer chaque événement, jusqu’au plus modeste est, semble-t-il, un bon moyen d’apprécier les cycles de la vie et de redonner leurs lettres de noblesse aux saisons que nous considérons...
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