Un instituteur dans les vignes
C'est un homme doux et souriant qui ouvre la porte de la maison pleine de charme qu'il a lui-même rénovée, à Vétroz (VS). Ferdinand Bétrisey est soulagé: alors que le mois de décembre est déjà largement entamé, il a à peine terminé les travaux de sa vigne qui va rester en dormance jusqu'au printemps. Un hectare de parcelles morcelées, situées entre Sierre et Vétroz, dont il s’occupe seul avec une minutie d'orfèvre. Ce petit domaine, c'est le rêve de sa vie. Celui pour lequel il a quitté son métier d'instituteur en 2005, «sans le moindre regret».
Lorsqu'il raconte son enfance à Saint-Léonard, chacun comprend très vite d'où lui viennent ses racines terriennes. Troisième d'une fratrie de huit enfants, dont six filles, il est issu d'un milieu agricole où son père et son grand-père cultivaient la vigne et les arbres fruitiers. «A six ans, comme c'était l'habitude à l'époque, j'allais déjà...
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