Economie circulaire: «La génération Z a moins la notion d’appropriation d’un objet»
Comment expliquez-vous le succès de l’économie de location?
On part de zéro, le potentiel de croissance est donc énorme. Mais ce succès est à attribuer aussi à la nouvelle génération Z, née entre 1997 et 2010. Elle peut bouger très vite, trouver du travail en Espagne ou au Canada. Elle a moins la notion d’appropriation d’un lieu et, par extension, d’un objet. Ces jeunes sont également sensibles à une écologie moderne. Le Covid a démontré qu’en consommant moins, quand tout était à l’arrêt, on diminuait drastiquement les émanations de CO2. Pour cette génération, l’écologie a été une expérience concrète, et non idéologique. «»
La crise du pouvoir d’achat a-t-elle boosté ce type de consommation?
Je ne suis pas sûr. En Suisse, globalement, on n’est pas en manque d’argent. L’épargne est élevée. Je pense qu’un argument pour louer un objet qu’on utilise rarement est plutôt d’éviter l’encombrement.
Avec les plateformes Airbnb,...
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