Rétrospective Nicolas de Staël au Musée d'art moderne de Paris
Sa toile la plus connue, qui occupe, à cause de ses dimensions - 200 cm x 350 cm – un pan de mur entier, s’intitule Parc des Princes. En 1952, Nicolas De Staël, d’origine russe, (russe «blanche», ses parents étaient des aristocrates ayant fui la Révolution) a assisté à un match de football dans le stade parisien et il a «eu les poils». Devant le ballet des joueurs, il réalise que toutes les impressions visuelles qui l’assaillent depuis sa naissance lui racontent quelque chose qu’il doit fixer dans une recherche de mouvement.
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Organisée par ordre chronologique, la rétrospective témoigne de la phénoménale énergie créative du peintre. De 1934 à 1955, il a réalisé, parfois assis ou accroupi car il était très grand, des milliers de tableaux tirant de plus en plus vers l’abstraction et des tons de plus en plus sombres. Même si la couleur domine.
Mort à 41 ans, Nicolas de Staël a aussi eu le temps se marier, de faire des enfants et se laisser consumer par la passion amoureuse. Il s’est défenestré en 1955 à Antibes, alors que son œuvre atteignait une maturité éblouissante.
Rétrospective à voir au Musée d'art moderne de Paris: plus de 200 tableaux, dessins et gravures - certains jamais été exposés. Jusqu’au 21 janvier 2024.
L’exposition sera présentée à la Fondation de l’Hermitage à Lausanne, du 9 février au 9 juin 2024.
