La BD a la tête en l’air
XIII Mystery, traquenards et sentiments
D’accord, cela sent un peu l’opération commerciale. Mais après tout, pourquoi ne pas fêter le 40e anniversaire du héros créé par Jean Van Hamme et William Vance, surtout quand on sait que chaque sortie d’album se vend à environ 500 000 exemplaires ? Bref, on retrouve dans cet album une série de courtes anecdotes sur la vie de XIII, accompagnées d’hommages de plusieurs dessinateurs de talent dont Marini, Mikaël et Boucq pour ne citer que les têtes de gondole. Les inconditionnels de la série adoreront.
publicité
Deux sœurs
Une jolie BD qui fera plaisir à de nombreux frères et sœurs à qui elle évoquera sans nul doute des souvenirs. Enfin, disons qu’elle parle de la difficulté à s’entendre entre deux enfants du même sang, mêmes devenus adultes. C’est ce qui arrive à Lise et à Camille qui habitent une maison mitoyenne. Tout les sépare : l’une a un joli jardin, vit avec son temps, l’autre est une babacool et a un chat. Tiens, le chat, c’est apparemment le seul trait d’union entre les deux femmes. Jusqu’au jour où le propriétaire décide de vendre leur petit immeuble. L’adversité les réunira-t-elles ? Une histoire finalement assez commune bien servie par un dessin charmant, ça parle, non ?
Les ailes du temps, tome 1
Vous vous souvenez peut-être du film Nimitz, retour vers l’enfer (1980) où le porte-avions américain se retrouve propulsé 40 ans plus tôt, en pleine guerre contre le Japon. Bref, cette nouvelle série reprend le même processus en envoyant un avion d’essais actuel, un F-18, au milieu de la Première guerre mondiale, en France. Comment revenir ? Il faudra attendre pour le savoir. En attendant, le pilote d’essais se retrouve aux commandes d’un zinc de l’époque face aux redoutables aviateurs allemands emmenés par le Baron Rouge, alias Manfred von Richthofen, et son triplan. Chaud devant.
Black Squaw, Secret 6
Encore des avions, direz-vous. Oui, mais si on a eu des doutes à un moment donné, le tome final de cette série nous donne tort. L’album est magnifique, l’intrigue tient parfaitement son plan de vol et le dessin est à la hauteur. Comme notre héroïne d’ailleurs qui – malgré la couleur de sa peau, dérangeante pour le KKK, et les a priori de l’époque d’Al Capone sur le sexe dit faible – va triompher de tous les obstacles. Oui, on a fini par tomber amoureux de Bessie.
Ping
Enfin. Après le football, le rugby, le hockey sur glace ou encore la moto, le ping-pong – pardon, le tennis de table – entre enfin au panthéon de la bande dessinée sportive. Comme d’habitude, la discipline est traitée sur le mode de l’humour, planche par planche. Mais parole de béotien, le résultat ici est plutôt sympa et rappellera des souvenirs à tous ceux qui se sont essayés à renvoyer la petite balle de l’autre côté du filet. Mieux, si vous avez envie de vous lancer un peu plus sérieusement dans ce sport très spectaculaire quand il est pratiqué par les meilleurs, un petit cahier pédagogique complète l’album.
