Psychiatrie: les électrochocs sont morts, vive l'«ECT»!
Depuis les années 1970, le simple fait de prononcer le mot «électrochoc» suscite crainte et critiques. La faute à des films comme Vol au-dessus d’un nid de coucou qui avaient ancré dans l’esprit du public des images choquantes d’électrochocs pratiqués sans anesthésie. A l’époque, les adeptes de l’antipsychiatrie et les scientologues avaient orchestré des campagnes de dénigrement telles que, sous la pression politique, certains hôpitaux psychiatriques, à Genève notamment, avaient cessé d’utiliser une méthode qui avait pourtant fait ses preuves. Les temps ont changé, la technique s’est perfectionnée et les études scientifiques ont permis de mieux comprendre le mécanisme en œuvre dans le cerveau pendant une stimulation électrique ou magnétique. Aujourd’hui, il n’est pas rare que des patients demandent eux-mêmes à pouvoir bénéficier du traitement à l’électricité, le seul qui les soulage durablement de leurs souffrances.
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