Vive la littérature pour comprendre le monde!
Les livres ont souvent besoin d’ambassadeurs. De personnes qui les prescrivent à d’autres parce qu’elles se sont senties différentes après leur lecture. Dessillées sur une problématique humaine ou de société. Plus conscientes de l’impact émotionnel d’un chagrin, d’une dispute, d’un désir. C’est surtout vrai pour les classiques, qui restent sur leur étagère parce que davantage associés à une idée de patrimoine culturel qu’à la possibilité de vibrer. L’ambassadeur d’Edmond Rostand, d’Alexandre Dumas, d’André Malraux, d’Albert Camus auprès de Mathieu Laine a été son grand-père maternel, un grand lettré sauvé par les livres. «Il aurait dû devenir mineur comme son père, se souvient son petit-fils qui lui rend hommage sur la page de garde de son essai*. D’ailleurs, ses parents ne l’invitaient pas à lire. Ils l’incitaient plutôt à devenir fort et musclé pour pouvoir travailler au fond de la mine. Mais, comme Albert Camus, il a eu la chance de...
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