La Goulue, reine du french cancan
Aujourd’hui, on dirait d’elle qu’elle est grassouillette. Mais, à son époque, les canons féminins et les hommes préféraient les femmes rondes, à la beauté pulpeuse. « Louise Weber était d’une beauté évocatrice des Flamandes de Rubens. Elle a été peinte par Renoir, et Lautrec … », relève Maryline Martin, auteure d’une passionnante biographie consacrée à celle qu’on surnommait alors « La Goulue », en référence à un de ses hommes dont le sobriquet était Goulu.
Cela dit, les surnoms ne manquaient pas, à l’époque, pour les danseuses de quadrilles, autrement dit de french cancan : Grille d’égout, Nini Pattes-en-l’air, la Môme Fromages. Et, pour dire la vérité, La Goulue correspondait à merveille au formidable appétit de vie de Louise Weber, née à Clichy et destinée très vite, comme sa mère, à exercer le métier de blanchisseuse. Mais elle aime plus que tout la fête, lève la jambe avec effronterie, n’hésite jamais à exhiber un morceau de...
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