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Culture

La Goulue, reine du french cancan

- ven. 01/03/2019 - 00:00
Issue d’un milieu populaire, Louise Weber (1866 -1929) a éclaboussé de sa gouaille les nuits parisiennes, séduit des peintres célèbres et des puissants.
La Goulue, reine du french cancan
Effrontée, provocatrice, La Goulue était adorée par les puissants de ce monde.

Aujourd’hui, on dirait d’elle qu’elle est grassouillette. Mais, à son époque, les canons féminins et les hommes préféraient les femmes rondes, à la beauté pulpeuse. « Louise Weber était d’une beauté évocatrice des Flamandes de Rubens. Elle a été peinte par Renoir, et Lautrec … », relève Maryline Martin, auteure d’une passionnante biographie consacrée à celle qu’on surnommait alors « La Goulue », en référence à un de ses hommes dont le sobriquet était Goulu.
Cela dit, les surnoms ne manquaient pas, à l’époque, pour les danseuses de quadrilles, autrement dit de french cancan : Grille d’égout, Nini Pattes-en-l’air, la Môme Fromages. Et, pour dire la vérité, La Goulue correspondait à merveille au formidable appétit de vie de Louise Weber, née à Clichy et destinée très vite, comme sa mère, à exercer le métier de blanchisseuse. Mais elle aime plus que tout la fête, lève la jambe avec effronterie, n’hésite jamais à exhiber un morceau de...

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