On n'achète on loue !
L’instinct de propriété appartiendra-t-il bientôt au passé ? Compte tenu du fort développement de l’économie de location, cette question se pose sérieusement. « L’idée selon laquelle l’usage prime sur la propriété semble désormais bien ancrée dans l’esprit d’une très large partie de la population », souligne Philippe Moati, professeur d’économie à l’Université Paris-Diderot et coprésident de l’Observatoire société et consommation (l’ObSoCo). Sandra Renevey, juriste à la Fédération romande des consommateurs (FRC), abonde : « L’augmentation du nombre de sociétés offrant la location de biens s’inscrit dans une mutation des modes de consommation. »
Tous les objets se louent aujourd'hui, et même des perceuses qu'on paie à l'heure!
Pour preuve, beaucoup de consommateurs désirent aujourd’hui se déplacer sans forcément détenir un véhicule, écouter de la musique sans acheter un CD. Bref, jouir momentanément d’un bien (matériel ou non), sans pour autant le posséder. Derrière les traditionnels logements et voitures, on compte en effet un nombre incalculable...
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