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Droit & Argent

On ne devient plus curateur par hasard

- dim. 01/11/2020 - 00:00
Il n’y a pas d’âge pour aider et pour être aidé. Officiant actuellement pour un protégé de 35 ans, François Delaquis, 62 ans, curateur volontaire, avait 20 ans quand il a assumé son premier mandat : la gestion des biens immobiliers et d’un portefeuille d’actions d’un senior grabataire. 
On ne devient plus curateur par hasard
© Yves Leresche

Rien ni personne n’oblige François Delaquis à consacrer du temps à ses protégés. Parmi ceux-ci, un jeune père, au « social ». Dans l’incapacité de gérer ses affaires courantes, il peut compter sur l’engagement volontaire et convaincu de ce Vaudois de 62 ans, ex-DRH (directeur ressources humaines) au caractère affable, hyperorganisé, venu remettre de l’ordre dans un monceau de factures, de mises en poursuites et quelques amendes : « Quand on a plein de dettes, on n’ouvre même plus son courrier », affirme François Delaquis. Point de jugement dans son ton, juste un constat. 

Cet habitant de Renens fait partie des 1390 curateurs privés actifs dans son canton. « A l’époque, les curateurs étaient désignés volontaires. Ils étaient parfois pointés sur la liste électorale des « viennent-ensuite ». « La première personne dont je me suis occupé était un monsieur âgé et fortuné qui possédait un immeuble avec des appartements. J’avais 20 ans quand j’ai pris la charge de...

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