Véronique Reymond: «J’ai reçu en héritage la capacité d’émerveillement»

Etre une petite fille à Romanel-sur-Lausanne, dans les années 70: «Je me revois partir du village avec une ou deux copines, traverser des vergers, voler des épis de maïs et les griller sur une cuisinière à gaz abandonnée en pleine forêt...» Dès son plus jeune âge, la réalisatrice Véronique Reymond vit proche de la nature. «J’ai grandi avec beaucoup de liberté, de temps et d’espace.» Au commencement étaient un père enseignant, une mère secrétaire, une grande sœur, un grand frère, un chien. L’album de photos, sur la table de la cuisine de son appartement lausannois, au 4e sans ascenseur, respire le bonheur. Pas vrai? Véronique Reymond soupire. Puis sourit et nuance cette image d’Epinal qu’ont souvent les photos de famille.
Quoi qu’il en soit, la cinéaste lausannoise n’a de cesse d’explorer la famille dans ses films: La petite chambre (2010), avec un magistral Michel Bouquet en papy qui refuse d’entrer en...
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