Christiane Brunner, une femme suisse

Candidate malheureuse au Conseil fédéral. « Ce n’est pas un titre, ça !» A 71 ans, Christiane Brunner n’a rien perdu de son mordant et de sa vivacité. Dans son appartement des Eaux-Vives, aux parois tapissées de grands classiques de la BD et d’une belle collection de polars, elle sourit avec un brin de malice : « Je préfère qu’on dise conseillère aux Etats ou conseillère nationale. » Grande figure du Parti socialiste genevois, puis de l’Union syndicale suisse, celle qui fut également présidente du Parti socialiste suisse, au début des années 2000, n’en reste pas moins, dans les mémoires, celle qui aurait pu (dû) accéder au Gouvernement de notre pays. Rappelez-vous, c’était en mars 1993. A la suite d’une campagne de diffamation orchestrée contre Christiane Brunner, l’Assemblée fédérale élit un homme au Conseil fédéral, le Neuchâtelois Francis Matthey. Des sifflets s’entendent dans la tribune des visiteurs de la Salle...
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