J’ai grandi dans des barres d’immeubles. Il y avait certes un balcon, mais c’était plutôt pour mettre une table et manger des trucs surgelés (oui, dans les années 70, on trouvait très cool les surgelés). Je n’ai jamais eu la main verte, à l’école, quand on mettait des lentilles sur du coton, ça ne germait pas. Et j’ai réussi à faire mourir des cactus qui, pourtant, ne demandaient pas grand-chose.
Mais, depuis deux ans, je vis dans un appartement avec un petit jardin. Et, avec le covid, la guerre, l’inflation et le dérèglement climatique, je me suis dit: «Mais c’est bien sûr, je vais cultiver des fruits et légumes et à moi la souveraineté alimentaire, bio, local et de saison!» Je pensais naïvement qu’il n’y avait qu’à mettre des graines dans la terre et attendre qu’en sortent des trucs à bouffer. Alors, comment vous dire? Ce n’est pas aussi simple.
...
publicité
La suite est réservée à nos abonné·e·s
Découvrez nos offres d’abonnement
Déjà abonné·e ? Se connecter