
Boukhara et Samarcande ont fait rêver Marco Polo. Son imagination et ses écrits, par l’entremise de la plume de son chroniqueur Rustichello de Pise, s’y sont baladés. Pourtant, le célèbre marchand italien n’a jamais mis les pieds dans ces deux cités ouzbèkes, sur la fameuse route de la soie qui reliait la Chine à l’Occident ! Son père et son oncle, en revanche, sont restés coincés à Boukhara pendant trois ans (1262-1264) en raison de l’insécurité. Ils se sont cependant contentés de lui dire que c’était « la meilleure cité de toute la Perse ». Il faut dire que, depuis le passage de Gengis Khan, en 1220, ces deux villes tenaient à peine debout. Ce n’est que plus tard que ces joyaux urbains, restaurés par Tamerlan, renaissaient de leurs cendres.
Les cités fantasmées par Marco Polo sont aujourd’hui bien réelles. Boukhara est, depuis le XVIe siècle la ville aux 365 mosquées, alors que...
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