Les dates limites de consommation sont-elles bonnes à jeter?
Elles s’affichent fièrement sur les emballages des aliments que l’on achète. Introduites en Suisse par Migros en 1967, les dates limites sont, en effet, omniprésentes dans nos vies de consommateurs. Généralement consultées avec attention, elles représentent un véritable point de repère dans la constellation de nos achats alimentaires. Pourtant, en Angleterre, plusieurs supermarchés ont décidé de s’en passer. Le grand distributeur Waitrose, par exemple, les a enlevées de 500 produits. «Nous estimons que la suppression des dates sur les fruits et légumes frais pourrait sauver l’équivalent de 7 millions de paniers de nourriture de la poubelle», a-t-il expliqué. Quant à Morrisons, autre chaîne de supermarchés anglais, elle les a effacées sur 90% des emballages de son lait de marque distributeur. But avoué de la manœuvre? Limiter le gaspillage alimentaire et, par effet ricochet, lutter contre diverses pénuries. A l’aune des 153,5 millions de tonnes de nourriture qui finissent, chaque année...
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