La galère de seniors mis à la porte pour se reloger

Ils craignent de finir à la rue tout bientôt. Deux seniors de Montreux (VD) sont dans une impasse depuis que leur régie leur a signifié pour octobre la résiliation de leur bail pour procéder à la rénovation de leur logement. Classique. Légal.
Le couple de retraités cherche alors un nouvel appartement, mais son dossier essuie refus sur refus. La loi du marché sans doute... Et la faute à des profils qui font peur à un bailleur: «Quand on est âgé et en mauvaise santé, trouver un appartement convenable est devenu un luxe», se désole Gustave*, 85 ans, cité par 20 minutes qui raconte la mésaventure du couple montreusien.
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Le couple fait aussi part de ses revenus modestes pour expliquer leur difficulté à retrouver un logement. Lui qui paie un loyer de 1075 francs par mois pour son 2,5 pièces (vaudois) qu'il occupe depuis une vingtaine d'années devrait débourser «le double pour un logement similaire», avance Gustave.
Interrogée par le quotidien gratuit, l'Asloca Vaud remarque qu'effectivement, «les personnes âgées sont en général surexposées au risque de résiliation. Ces personnes occupent un logement depuis longtemps et les bailleurs ont tendance à résilier leur bail afin de relouer à un prix bien plus élevé», ajoutee l'association de défense des locataires.
Que faire dès lors? Pro Senectute avance le possible recours aux prestations complémentaires, qui peuvent être augmentées en cas d'augmentation de loyer. Une piste à explorer pour Hélène* et Gustave.
* Prénoms d'emprunt