Une Vaudoise reine du crime
A l’ombre du succès de Joël Dicker, la Vaudoise Marlène Charine fait son chemin, et même plus que ça, dans l’univers du polar francophone. Publié par la célèbre maison d’édition Calmann-Lévy, elle nous livre un petit bijou avec son deuxième roman, La protégée. Bijou d’humour noir, cynique juste comme il le faut, avec une héroïne au statut de témoin protégé justement et qui se retrouve planquée dans un institut qui accueille des jeunes délinquants en voie de réinsertion et des enfants présentant des troubles mentaux. Un mauvais tour joué par le commandant Theven, chargé de son dossier, qui sait qu’elle déteste les mômes, et qui reste persuadé que la belle Madeleine est dangereuse à souhait. Évidemment, on commence à compter les cadavres dans la paisible résidence. On ne vous en dit pas plus, mais vous pouvez vous plonger à corps perdu dans cette lecture.