Deux médecins à la retraite font leur cinéma
«Son, moteur, scène 8a, quatrième prise, action!», lâche d’une voix bien timbrée Olivier Carrel, qui, dans la foulée, fait retentir le clap de cinéma qu’il tient entre ses mains. L’employé d’un hôpital se met alors à pousser le fauteuil roulant d’un patient d’un certain âge qui a rendez-vous chez son médecin. En chemin, ils croisent une aide-soignante, que l’on sent éprise du jeune homme. Après un bref échange verbal, ils poursuivent leur route. C’est à ce moment-là que passe, à côté d’eux, une mystérieuse femme habillée de noir. «Couper!», crie alors Olivier Carrel. Au terme d’une petite heure de tournage, durant laquelle il aura fallu composer avec les caprices de deux lampes qui ne voulaient plus se rallumer, synchroniser le passage des uns et des autres ou encore adapter légèrement une phrase d’un des dialogues, la scène d’ensemble — de quelques secondes à l’écran — est dans la boîte. Elle...
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