Roland Collombin n’a jamais été si heureux
En ce premier mardi de décembre, il neige un peu sur le val de Bagnes. « Il faudrait que ça tombe à fond, là, c’est juste pour emmerder », lâche Roland Collombin, bien dans son style. Toujours aussi passionné de ski, il voit avec scepticisme cette saison si spéciale, perturbée par le virus. « C’est un truc de fou. Je me sens bizarre. Comme en mars, je vais me contenter de faire de la peau de phoque loin de tout. Je n’ai pas le choix, surtout qu’il y aura la foule si on est les seuls ouverts. »
« La Colombe », comme on l’a toujours appelé, nous reçoit dans le carnotzet de sa maison de Versegères. Au mur, des dizaines de trophées rappellent sa carrière hors norme, dont une grande photo de la descente olympique de Sapporo, en 1972. Le chien fou avait été battu d’un rien par Bernard Russi...
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