Renaud Capuçon: «Mes parents m’ont laissé réaliser ce qui était mon rêve»
D’un coup, Renaud Capuçon s’interrompt, glissant un regard tendu derrière lui. « Il est bien là… ? ! » Oui… le Guarneri del Gesù ‘Panette’ de 1737, le « plus bel instrument du monde », est bien là. Fidèle, dans son étui, en attente d’être joué, répété, chéri. Auparavant, l’instrument de légende était la propriété de Isaac Stern, violoniste mondialement connu. Avec Renaud Capuçon, le trésor est assurément en de bonnes mains.
Le musicien nous a donné rendez-vous à l’Hôtel Beau-Rivage, dans la capitale vaudoise, où il officie depuis septembre dernier comme chef de l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Parfaitement à l’heure, masque sur le visage, Renaud Capuçon répond, disert, attentif. Seul le Covid l’a, semble-t-il, freiné dans ses voyages de suractif aux quatre coins du monde — et ce même si, depuis qu’il est papa, il a aussi ralenti sa course pour rejoindre avec régularité son chez lui à...
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