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Société

Ada Marra: la mort et moi

Anna Lietti, Journaliste - jeu. 01/09/2022 - 00:00
Née en 1973 à Lausanne de parents ouvriers immigrés des Pouilles, en Italie, la conseillère nationale socialiste s’est illustrée dans son engagement pour la naturalisation facilitée et contre la précarité. Son quatrième mandat à Berne se termine l’an prochain.
Ada Marra personnalite et la mort
Portrait de la conseillère nationae Ada Marra (PS/VD).  © Nicolas Zentner

- Pensez-vous à votre mort?
-  Ada Marra: oui. J’arrive à la cinquantaine, j’ai perdu trois tantes et une grand-mère en quatre ans… Mais la pensée qui m’angoisse surtout, c’est celle de la mort de mes parents. J’essaie de me préparer, mais je ne suis pas du tout apaisée avec ça. La mort est un scandale absolu! 

- Vous êtes pourtant croyante?
- Et pratiquante. Mais aussi d’accord avec Woody Allen: «S’il existe, Dieu devra rendre des comptes.» Ce n’est pas l’idée de mourir qui me scandalise, mais la souffrance de ceux qui restent. En fait, je suis très ambivalente, car je crois aussi que la mort a un sens, celui d’éclairer nos vies. Je voudrais accompagner des personnes âgées, leur prendre la main et les inviter à contempler leur vie avec bienveillance et tendresse. Je crois à la mort apaisée. Mais tant de personnes âgées sont tristes, angoissées...

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