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Société

« Travailler m’a permis de survivre à la mort de ma fille »

- ven. 01/11/2019 - 00:00
Dans un livre autobiographique sensible et poétique, J’ai oublié, la comédienne estampillée « Nouvelle Vague », Bulle Ogier, se souvient de tout et sort de sa coquille de timide.
« Travailler m’a permis de survivre à la mort de ma fille »
 Bulle Ogier doit son prénom de cinéma à son oncle qui, voyant sa soeur enceinte lui demandait régulièrement "comment va ta bulle?" A l'état civil, elle s'appelle Marie-France. © DR
Jean-Luc Godard, qui a été son ami et voisin du dessous pendant quelques années, lui avait demandé de ne pas porter de talons : « Bulle, cela fait du bruit. » Elle n’en portait pas pourtant et sa frêle silhouette ne devait pas peser lourd sur le plancher … Sur ses voisins en général, Bulle Ogier en aurait à raconter ! Cela fait plus de cinquante ans qu’elle vit dans le même appartement situé à deux pas des Champs-Elysées. « Quand je suis arrivée là, le quartier comptait encore des commerçants. Aujourd’hui, ils ont fermé. La plupart des immeubles autour de moi ont été transformés en bureaux. » Ce n’est donc pas dans les magasins autour de chez elle que Bulle Ogier peut s’écrier : « Bonjour madame, merci monsieur » ... comme Rosemonde, son personnage dans La salamandre de Alain Tanner qui a participé à la rendre célèbre dès sa sortie, en 1971, et encore récemment dans une version restaurée...
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