« Les projets, c’est bon contre l’angoisse de vie ... et de mort ! »
Belle matinée d’été à Paris. Une table et des chaises éparpillées dans le jardinet laissent supposer que la soirée s’est passée à la fraîche. Assis à la longue table à manger du séjour, François Berléand travaille. En chemise blanche. Il répète un rôle pour la télévision. Son téléphone lui donne la réplique. « C’est la magie de la technologie et des applications numériques ! » |
Son regard est bien celui qu’on lui connaît : perçant, glaçant, mystérieux et soudain malicieux. Il s’en sert pour interpréter un psy dans le nouveau film de Cédric Klapisch, Deux moi. Et, même s’il s’agit d’un second rôle, Berléand apporte une présence qui compte. Comme toujours. Quoi qu’il joue, il est convaincant: un courtier d’assurances malhonnête (Ma petite entreprise de Pierre Jolivet, rôle qui lui a valu un César); un directeur d’école tyrannique (Les choristes de Christophe Barratier) ; un mari malheureux en ménage (Les sœurs fâchées de Alexandra...
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