Ces grands-parents privés de leurs petits-enfants
«Cela représente une tristesse immense, une douleur profonde.» Les mots utilisés sont forts, mais illustrent bien le désarroi dans lequel est plongée cette grand-mère. «Je n’ai pas le bonheur de connaître mes deux petits-enfants en bas âge, leurs parents ayant coupé les ponts, déplore-t-elle, la voix nouée par l’émotion. Cette rupture est très culpabilisante, car on se demande toujours ce qu’on a fait de faux, tout en sachant qu’on n’a bien évidemment pas été des parents parfaits. Heureusement, grâce à une association, j’ai pu rencontrer des grands-parents qui vivaient la même situation, ce qui a atténué cette culpabilité.»
Malgré tout, cette blessure à l’âme la fait souffrir au quotidien... «C’est très dur à vivre, car on croise souvent une poussette dans la rue ou une connaissance qui vous parle de ses petits-enfants. Je me demande alors comment vont les miens, comment ils grandissent. Je donne le change quand je...
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