La bise : le rituel est banni. Que faire maintenant ?
Au début, l’interdiction de la bise imposée par la distanciation sociale a pu sonner comme une libération. Comme la fin d’une obligation parfois contraignante. Car cela n’est pas toujours de gaieté de cœur qu’on se plie à cette chorégraphie polie : faire deux ou trois, voire quatre, allers et retours de la tête et frotter de ses joues celles de celui qu’on rencontre ou qu’on quitte. Ce n’est pas Odette qui dira le contraire. « Je fais partie d’un club de randonneurs et, chaque fois que nous nous retrouvons, nous nous faisons la bise. Quand nous sommes peu nombreux, ça passe. Mais, lorsque le groupe est au complet, ces embrassades n’en finissent plus. Le mouvement devient mécanique. Il est parfois même désagréable : pour aller vite, certains donnent presque des coups de tête. »
Mais, peu à peu, de l’impossibilité de se biser, une sensation de frustration est apparue...
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