Yvette Théraulaz: «A mes petites-filles, je veux leur donner confiance en elles»
Grand-mère, un rôle qui vous inspire?
J’avais 20 ans en mai 68. Ma vision de la famille et des relations hiérarchiques était extrêmement critique. Mère, grand-mère, ce ne sont pas des rôles figés. La famille n’a jamais été mon but. Je ne me suis jamais mariée, j’ai toujours souhaité être indépendante économiquement. Je ne suis pas dans la tradition familiale.
Au point de redouter de devenir grand-maman?
Non, non, pas du tout. Un bébé, c’est merveilleux.
La naissance de vos deux petites-filles vous a fait plaisir, alors.
Bien sûr! J’étais contente. Elles ne m’appellent pas grand-maman. Au début, elles m’appelaient Grand-Maman Yvette. C’était un petit peu trop long. Alors, maintenant, elles m’appellent Yvette. Je les laisse faire. Ce n’est pas à moi de leur dire quoi que ce soit.
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