Philippe Geluck « Les Suisses et les Belges ont un ADN commun : l’autodérision »
Le jour où nous nous rencontrons, dans un café, face au jardin du Luxembourg à Paris, l’épidémie du coronavirus est encore une idée abstraite. Et Philippe Geluck, 65 ans, est dans l’excitation de l’installation, toute prochaine, des vingt sculptures monumentales de son célèbre Chat sur l’avenue des Champs-Elysées. Il est venu exprès de Bruxelles où il vit la majeure partie du temps (son pied-à-terre parisien ne l’accueillant que pour de courtes périodes) pour parler de son actualité, qui compte aussi la parution d’un catalogue sur la genèse de cette exposition en plein air et un vingt-deuxième album du Chat. Chaleureux, attentif à tout ce qui se passe autour de lui, il se révèle prêt à bondir sur l’irruption du comique dès qu’il se présente. Quand il demande qu’on lui apporte un petit tamis pour passer son thé vert où flottent les feuilles, il précise en rigolant : « Un petit...
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